70 % des entreprises ayant subi une panne informatique majeure ferment dans les trois ans. Ce chiffre, souvent cité, illustre une réalité simple : une infrastructure informatique mal entretenue peut mettre en péril la productivité et la rentabilité d’une entreprise. Pannes de serveurs, cyberattaques, logiciels obsolètes, sauvegardes défaillantes… Autant de risques qui ralentissent l’activité, immobilisent les équipes et génèrent des coûts imprévus. Pourtant, beaucoup de PME ne s’intéressent à la maintenance informatique qu’une fois confrontées à une situation critique. Le contrat de maintenance informatique permet de sortir de cette logique « pompiers » pour passer à une gestion proactive du système d’information. Comment fonctionne-t-il ? Quels sont ses avantages ? Et surtout, comment bien le structurer pour qu’il soit réellement efficace ? Toutes les réponses au sein de cet article.
Qu’est-ce qu’un contrat de maintenance informatique ?
L’infrastructure informatique est un pilier stratégique pour toute entreprise. Une panne, un logiciel obsolète ou un incident de sécurité peuvent impacter la productivité et générer des coûts importants. Pour éviter ces risques, rien de mieux que le contrat de maintenance informatique. Ce dernier permet de formaliser un cadre d’intervention clair avec un prestataire en infogérance, garantissant un système performant et sécurisé.
Définition et rôle du contrat
Un contrat de maintenance informatique est un accord établi entre une entreprise et un prestataire spécialisé en gestion des systèmes informatiques. Son objectif ? Assurer la disponibilité, la sécurité et la performance du parc informatique en incluant des prestations comme la surveillance, les mises à jour et les interventions correctives en cas de panne. Sans maintenance adaptée, une infrastructure informatique peut devenir un frein à la croissance, générant des pertes de temps et des coûts imprévus.
Rôle essentiel pour une entreprise
Un contrat de maintenance informatique offre plusieurs avantages stratégiques :

- Réduction des interruptions : les dysfonctionnements informatiques peuvent impacter directement le chiffre d’affaires et la productivité. Avec un contrat de maintenance informatique PME, les problèmes sont anticipés et résolus rapidement.
- Sécurisation des données : avec l’augmentation des cyberattaques et des pertes de données, un contrat bien défini limite les risques. Comment ? Grâce à des mises à jour de sécurité et des protocoles de protection conformes aux réglementations en vigueur (RGPD, etc.).
- Optimisation des coûts : sans maintenance formalisée, les interventions en urgence peuvent coûter cher. Un contrat permet une maîtrise budgétaire avec des coûts fixes et prévisibles.
- Accompagnement et expertise : externaliser la maintenance garantit l’accès à des spécialistes capables de gérer les infrastructures les plus complexes, tout en évitant d’alourdir la charge des équipes internes.
Différences entre PME et grandes entreprises
Toutes les entreprises ont besoin d’une maintenance informatique, mais les exigences varient selon leur taille et leur organisation.
Les PME ont souvent des ressources IT limitées et peuvent difficilement assurer une maintenance interne efficace. Externaliser ce service via un contrat permet de bénéficier d’une expertise, sans avoir à recruter une équipe dédiée.
Les ETI et grandes entreprises, avec des infrastructures plus complexes, nécessitent des contrats personnalisés avec des SLA (Service Level Agreements) précis, une surveillance proactive et une gestion avancée des incidents.
Dans tous les cas, le choix d’un contrat de maintenance informatique adapté doit se faire en fonction des enjeux spécifiques de l’entreprise : nature des activités, criticité des systèmes, niveau d’exigence en matière de sécurité et de continuité opérationnelle.

Les différents types de maintenance informatique
Une maintenance informatique peut être préventive, corrective, évolutive ou curative, chacune ayant un rôle spécifique dans la gestion et la pérennité du parc informatique. Une stratégie de maintenance efficace repose sur une combinaison de ces quatre approches. L’objectif ? Assurer un système informatique fiable, performant et sécurisé, tout en maîtrisant les coûts et les risques liés aux interruptions de service.
Maintenance préventive : éviter les pannes
La maintenance préventive consiste à surveiller et anticiper les défaillances avant qu’elles ne surviennent. L’objectif ? Garantir la stabilité et la performance des équipements et logiciels en réduisant les risques d’interruption.
Cette maintenance repose sur des actions régulières telles que :
- Surveillance des systèmes : monitoring des performances et détection des signes avant-coureurs de panne.
- Mises à jour et correctifs : application des patchs de sécurité et des nouvelles versions des logiciels.
- Vérifications matérielles : contrôle de l’état des serveurs, disques durs, alimentations et composants critiques.
- Sauvegardes programmées : gestion des backups pour garantir la récupération rapide des données en cas d’incident.
En intégrant une maintenance préventive efficace, une entreprise réduit significativement les coûts liés aux pannes imprévues et améliore la disponibilité de ses infrastructures informatiques.
Maintenance corrective : résoudre les incidents
La maintenance corrective intervient après la survenue d’un dysfonctionnement. Son rôle ? Réparer ou remplacer les éléments défaillants afin de restaurer rapidement le fonctionnement du système informatique.
Cette intervention peut être classée en deux catégories :
- Maintenance corrective immédiate : action rapide en cas de panne critique impactant l’activité de l’entreprise.
- Maintenance corrective différée : correction planifiée d’un problème mineur qui n’affecte pas directement la production.
Les interventions peuvent être réalisées à distance via une prise en main sécurisée ou sur site selon la complexité du problème. Un contrat bien rédigé doit préciser les délais de prise en charge et de résolution en fonction de la gravité des incidents.

Un contrat bien rédigé doit préciser les délais de prise en charge et de résolution en fonction de la gravité des incidents. Ces engagements de réactivité sont généralement définis dans les SLA, avec des notions comme les délais d’intervention et de rétablissement, essentiels pour structurer la gestion des incidents.
Maintenance curative : intervention en urgence
La maintenance curative est une intervention d’urgence réalisée lorsqu’un système est totalement hors service ou qu’un incident critique bloque l’activité. L’objectif ? Restaurer un système défaillant après une panne.
Elle se distingue de la maintenance corrective par son caractère immédiat et impératif. Les actions menées incluent :
- Diagnostic rapide pour identifier l’origine du problème,
- Réparation immédiate ou remplacement des composants défaillants,
- Restauration des systèmes à partir des sauvegardes, si nécessaire.
Ce type de maintenance est souvent associé à des engagements forts en termes de temps d’intervention (SLA), notamment pour les entreprises ayant une activité sensible nécessitant une disponibilité permanente de l’infrastructure réseau.
Maintenance évolutive : accompagner la croissance
Contrairement aux autres types de maintenance qui visent à maintenir un état stable, la maintenance évolutive permet d’améliorer et d’adapter l’infrastructure IT aux besoins croissants de l’entreprise et aux évolutions technologiques.

Cette maintenance comprend :
- Mise à niveau matérielle : ajout de serveurs, augmentation des capacités de stockage, remplacement d’équipements obsolètes…
- Optimisation logicielle : intégration de nouvelles fonctionnalités, mise à jour des outils métiers…
- Renforcement de la sécurité : adoption de nouvelles solutions de cybersécurité (via l’IA, par exemple) et mise en conformité avec les réglementations en vigueur.
La maintenance évolutive est essentielle pour accompagner la transformation numérique des entreprises et assurer leur compétitivité sur le long terme.
Les éléments clés d'un contrat de maintenance informatique performant
Identification des parties
Un contrat de maintenance informatique formalise la relation entre :
- Le client, soit l’entreprise qui souscrit au service de maintenance pour assurer la continuité et la performance de son infrastructure informatique. Il peut s’agir d’une PME ou d’une ETI souhaitant externaliser tout ou une partie de la gestion de son système d’information.
- Le prestataire, soit un expert en maintenance informatique, pouvant être un fournisseur de services IT, un infogéreur ou un éditeur de logiciels proposant un support technique. Son rôle est de garantir la disponibilité et la sécurité des systèmes sous contrat.
Le document doit préciser l’identité complète des deux parties, y compris les informations légales comme la dénomination sociale, l’adresse du siège et le représentant légal. Cette identification permet d’assurer la traçabilité des engagements et d’éviter toute ambiguïté en cas de litige.
Objet et périmètre du contrat
L’objet du contrat décrit la finalité de la prestation : assurer le bon fonctionnement, l’entretien et la sécurisation du parc informatique. Il doit être détaillé pour éviter toute interprétation divergente.

Le périmètre d’intervention varie selon les besoins de l’entreprise et peut inclure :
- Matériel informatique : serveurs, postes de travail, périphériques, équipements réseau.
- Logiciels et systèmes d’exploitation : mise à jour, correction de bugs, assistance utilisateur.
- Sécurité informatique : sauvegardes, monitoring des menaces, mises à jour de sécurité.
- Support et assistance : hotline, intervention sur site ou à distance, formation des équipes.
Un périmètre mal défini peut générer des incompréhensions et des surcoûts, si certaines prestations ne sont pas incluses d’emblée. Il est donc crucial de préciser les exclusions éventuelles, comme la fourniture de nouveaux équipements ou la refonte complète d’un système.
Prestations incluses
Le niveau de service doit être détaillé pour éviter toute ambiguïté sur les engagements du prestataire. Parmi les prestations les plus courantes, on retrouve :
- Maintenance préventive informatique : surveillance proactive, mises à jour régulières, audits de sécurité pour garantir une disponibilité informatique optimale.
- Maintenance serveur : gestion et entretien des serveurs physiques et virtuels pour éviter les défaillances matérielles.
- Support technique et assistance utilisateur : hotline, supervision réseau et intervention à distance ou sur site.
- Etc.

Il est essentiel de préciser les niveaux d’intervention (délais de réponse, temps de résolution…) et les éventuelles options (astreinte 24/7, audits de cybersécurité, infogérance globale).
Durée, modalités de renouvellement et clause de résiliation
Un contrat de maintenance informatique peut être conclu pour une durée déterminée ou indéterminée avec des clauses de révision périodique. La durée doit être adaptée aux besoins de l’entreprise, notamment en fonction de la criticité des infrastructures concernées.
Les modalités de renouvellement doivent être définies clairement : reconduction tacite, renouvellement par avenant, possibilité de réévaluation des conditions contractuelles.

Quant à la résiliation, elle peut être initiée par l’une ou l’autre des parties, sous certaines conditions spécifiées au sein du contrat :
- Résiliation pour manquement : en cas de non-respect des engagements (ex : délais d’intervention non tenus, niveau de service non conforme…).
- Résiliation avec préavis : possibilité de mettre fin au contrat sous un délai convenu (ex : 3 ou 6 mois avant la date anniversaire).
- Cas de force majeure : défaillance du prestataire, cessation d’activité, modification majeure de l’infrastructure IT du client rendant le contrat obsolète…
Un contrat bien rédigé doit inclure une clause de réversibilité pour organiser le transfert des services en cas de changement de prestataire, afin d’éviter toute interruption d’activité.
Obligations du prestataire informatique
Le prestataire de maintenance informatique a pour mission d’assurer la disponibilité, la sécurité et la performance du système informatique du client. Ses obligations doivent être explicitement définies dans le contrat afin d’éviter tout malentendu.
Parmi les engagements les plus courants, on retrouve :
- Obligation d’information, de conseil et de mise en garde : le prestataire doit informer le client des risques identifiés sur son infrastructure (obsolescence, failles, sauvegardes insuffisantes…). Il doit également fournir des conseils adaptés aux besoins métier et à la maturité numérique de l’entreprise. Enfin, il doit alerter en cas de choix techniques risqués ou non conformes aux bonnes pratiques.
- Obligation de moyens : le prestataire doit mobiliser les ressources techniques et humaines nécessaires pour assurer la maintenance du système. Toutefois, il ne peut être tenu responsable du résultat si des facteurs externes échappent à son contrôle (panne matérielle soudaine, erreur humaine côté client, cyberattaque complexe…).
- Respect des délais d’intervention (SLA) : le prestataire doit respecter les délais de prise en charge et de résolution des incidents.
- Maintenance préventive, corrective, curative et évolutive : le prestataire doit assurer la maintenance pour laquelle le contrat a été signé.
- Sécurisation des systèmes et conformité réglementaire : le prestataire doit appliquer les mises à jour de sécurité, surveiller les vulnérabilités et contribuer à la mise en conformité notamment RGPD.
- Transparence, suivi et reporting : le prestataire doit fournir des rapports réguliers, donner de la visibilité sur l’état du parc informatique et partager des indicateurs de performance (SLA, taux de résolution, disponibilité…).
- Respect strict de la confidentialité : le prestataire, ayant accès aux infrastructures et aux données de l’entreprise, doit s’engager contractuellement à garantir leur confidentialité et à ne jamais divulguer d’informations sensibles à des tiers.
Obligations du client
Si le prestataire est tenu de maintenir et de sécuriser le système informatique, le client doit également remplir certaines obligations pour garantir une maintenance efficace et une collaboration fluide.
Parmi les obligations les plus courantes, on retrouve :
- Fourniture des accès et informations nécessaires : le client doit donner au prestataire les accès techniques indispensables et communiquer les informations utiles au diagnostic. Il peut également mettre à disposition un référent interne pour faciliter les échanges et la coordination.
- Obligation de collaboration : le client doit signaler rapidement anomalie, panne, comportement anormal du système ou changement majeur. Il doit également suivre les recommandations techniques et organisationnelles du prestataire. Enfin, il doit faciliter les interventions (accès aux locaux, disponibilité des équipes…).
- Utilisation conforme du matériel et des logiciels : un contrat de maintenance ne couvre pas les défaillances causées par une mauvaise utilisation du matériel ou des logiciels. Le client doit veiller à ce que ses employés respectent les bonnes pratiques d’usage. Il ne doit pas non plus installer de logiciels non autorisés ou dangereux (shadow IT).
- Paiement des prestations : le respect des modalités de paiement (mensualités, forfaits, tickets, prestations additionnelles…) est essentiel. Les impayés peuvent entraîner la suspension temporaire des interventions.
- Protection interne des données et du système : le client doit mettre en place des politiques internes de cybersécurité (gestion des accès et des mots de passe, sensibilisation des employés, politique de sauvegarde des données sensibles…).
Le bon fonctionnement d’un contrat de maintenance repose sur un engagement mutuel. Une entreprise qui collabore activement avec son prestataire bénéficie d’une maintenance optimisée, d’une meilleure réactivité en cas d’incident et d’un système informatique plus performant sur le long terme.
Modalités de paiement et tarifs
Le coût d’un contrat de maintenance informatique dépend avant tout de trois éléments : la taille de votre parc, le niveau de service attendu et les prestations incluses. Plus vous avez de postes et de serveurs à maintenir, plus le tarif augmente. À cela s’ajoutent les engagements de réactivité (SLA) : une intervention garantie en 2 heures, un support 24/7 ou une astreinte nocturne n’auront évidemment pas le même prix qu’un support limité aux heures ouvrées. Enfin, les services inclus jouent un rôle clé : supervision du parc, gestion des sauvegardes, outils de cybersécurité, administration des serveurs… chaque option fait évoluer le montant du contrat.
Les prestataires proposent généralement plusieurs modèles tarifaires. Le plus courant est le forfait mensuel, qui offre un budget stable et prévisible et convient parfaitement aux PME. Le paiement à l’intervention reste une solution ponctuelle, mais peut vite devenir coûteux si les incidents se multiplient. Les tickets d’heures représentent une alternative flexible pour les petites structures qui n’ont pas de besoins réguliers. Enfin, certains prestataires fonctionnent sur un modèle hybride : un forfait de base pour la maintenance essentielle, complété par des options (cybersécurité renforcée, astreinte, gestion des serveurs…).
Dans tous les cas, le coût et les modalités de paiement doivent être clairement indiqués sur le contrat de maintenance informatique.
Clauses spécifiques
Les clauses spécifiques d’un contrat de maintenance informatique sont essentielles pour protéger l’entreprise, en particulier celles liées à la confidentialité et au RGPD. Le prestataire ayant accès à des informations sensibles (données clients, configurations réseau, fichiers internes…) doit s’engager à garantir leur confidentialité, à ne jamais les divulguer et à mettre en œuvre des mesures de sécurité adaptées. En tant que sous-traitant au sens du RGPD, il doit également assurer la protection des données personnelles, respecter les consignes du client, limiter ses accès au strict nécessaire et alerter immédiatement en cas d’incident. Ces engagements contractuels sécurisent la relation et limitent les risques juridiques ou de fuite de données.
Comment mettre en place un contrat de maintenance efficace ?
Mettre en place un contrat d’infogérance efficace nécessite une approche méthodique. Pour cause, un contrat bien structuré permet d’anticiper les pannes, d’assurer la sécurité des serveurs informatiques et d’optimiser les coûts. Voici les étapes essentielles pour concevoir un contrat adapté aux besoins de l’entreprise.
1. Définir précisément vos besoins informatiques
Avant de rédiger un contrat, il est crucial d’évaluer les besoins informatiques de l’entreprise :
Quels sont les équipements et logiciels à maintenir ?
Quel est le niveau de criticité des systèmes à surveiller ?
Quel type de maintenance est nécessaire (préventive, corrective, évolutive, curative) ?
Quelle est la fréquence des interventions souhaitée ?
Une analyse du parc informatique, réalisée en interne ou avec un prestataire, permet de cartographier les infrastructures et d’identifier les points critiques à couvrir dans le contrat.
2. Déterminer les niveaux de service (SLA) et les délais d’intervention
Les Service Level Agreements (SLA) définissent les engagements du prestataire en matière de réactivité et de qualité de service. Ces indicateurs doivent être clairs et mesurables, par exemple :
Délai de prise en charge : intervention sous 4h en cas de panne critique.
Délai de résolution : correction d’un incident bloquant en 24h.
Disponibilité des services : 99,9 % de disponibilité sur une infrastructure cloud.
Des SLA bien définis permettent d’assurer les performances du prestataire et d’éviter les litiges.
3. Préciser les modalités d’intervention et de support
Le contrat doit détailler la manière dont le prestataire intervient en cas d’incident :
Support à distance (hotline, prise en main à distance) ou intervention sur site.
Disponibilité du support (horaires d’assistance, astreinte 24/7 si nécessaire).
Processus de signalement des incidents (système de ticketing, point de contact dédié).
Ces éléments garantissent que les interventions sont bien cadrées et adaptées aux besoins opérationnels de l’entreprise.
4. Encadrer les obligations et responsabilités des parties
Un contrat efficace doit préciser les engagements réciproques du prestataire et du client :
Obligations du prestataire : maintien des systèmes, mises à jour, conformité aux normes de cybersécurité…
Obligations du client : accès aux infrastructures, signalement des anomalies, respect des bonnes pratiques d’utilisation…
Ces engagements assurent une relation équilibrée et évitent toute ambiguïté en cas de différend.
5. Intégrer des clauses de sécurité et de protection des données
Avec l’augmentation des cybermenaces, un contrat de maintenance doit inclure des garanties en matière de sécurité et de confidentialité des données :
Gestion des accès aux systèmes : authentification renforcée, journalisation des actions du prestataire…
Obligation de confidentialité : interdiction de divulguer des informations sensibles.
Conformité réglementaire : respect du RGPD pour la protection des données personnelles.
Ces clauses sont essentielles pour protéger l’entreprise contre les risques de fuite de données ou d’intrusion malveillante.
6. Définir les conditions de renouvellement et de résiliation
Un bon contrat de maintenance doit prévoir des modalités de révision et des conditions de sortie claires :
Durée du contrat : engagement d’un an renouvelable ou contrat à durée indéterminée.
Clause de réversibilité : transfert des services en cas de changement de prestataire.
Motifs de résiliation : non-respect des SLA, manquement aux obligations contractuelles.
Anticiper ces éléments évite toute rupture de service en cas de changement de prestataire.
7. Assurer un suivi régulier et une évaluation des performances
La mise en place d’un contrat de maintenance ne s’arrête pas à sa signature. Un suivi rigoureux permet d’en mesurer l’efficacité et d’adapter les prestations si nécessaire :
Rapports de maintenance réguliers (état du système, interventions réalisées).
Réunions de suivi pour ajuster les services en fonction des besoins évolutifs.
Audit informatique annuel pour évaluer la qualité du service et envisager des optimisations.
Comment bien choisir son prestataire en maintenance informatique ?
Le choix d’un prestataire informatique est une décision stratégique qui impacte directement la stabilité et la sécurité du réseau informatique de l’entreprise. Un mauvais choix peut entraîner des interruptions d’activité, des pertes de données ou des coûts imprévus. Il est donc essentiel de comparer plusieurs sociétés d’infogérance en analysant leurs certifications et leurs engagements contractuels.
1. Définir précisément les besoins de l’entreprise
Avant de consulter des prestataires, identifiez les besoins spécifiques en maintenance informatique :
- Quel type de maintenance est requis (préventive, corrective, évolutive, curative) ?
- Quel est le niveau de criticité des infrastructures à maintenir (serveurs, applications métiers, cybersécurité) ?
- Quels sont les délais d’intervention attendus (support 24/7, réponse sous 4h, SLA précis) ?
- Quel budget informatique est alloué à la maintenance informatique ?
Une analyse préalable permet d’orienter le choix vers un prestataire dont les services sont en adéquation avec les attentes de l’entreprise.
2. Vérifier l’expertise et l’expérience du prestataire
Un bon prestataire doit disposer d’une expertise technique solide et d’une expérience avérée dans la gestion d’infrastructures similaires à celles de l’entreprise. C’est pourquoi, nous vous recommandons d’examiner :
- Les certifications et qualifications (ISO 27001, ITIL, Microsoft Partner, Cisco Certified)
- Les références clients et les secteurs d’activité couverts
- L’expérience en cybersécurité pour garantir la protection des données et des infrastructures
- La capacité d’adaptation aux évolutions technologiques (cloud, virtualisation, solutions SaaS)
Un prestataire expérimenté doit être capable de proposer des recommandations adaptées aux enjeux spécifiques de l’entreprise.
3. Évaluer la qualité du support et des services proposés
La réactivité et l’efficacité du support sont des éléments clés pour assurer une maintenance efficace. Plusieurs points doivent être analysés :
- Disponibilité du support : intervention 24/7, jours ouvrés, week-end, astreintes.
- Modes d’intervention : prise en main à distance, intervention sur site, hotline dédiée.
- Délais de réponse et de résolution : précisés dans les SLA.
- Outils de suivi et reporting : tableau de bord, rapports de maintenance, audits réguliers.

Un prestataire qui offre un support réactif et structuré assure une meilleure continuité des opérations informatiques.
4. Examiner le contrat et les engagements du prestataire
Avant de finaliser un partenariat, analysez en détail le contrat de maintenance et les engagements du prestataire. Les points essentiels à vérifier sont les :
- Niveaux de service (SLA) : délais d’intervention et de résolution garantis.
- Clauses de réversibilité : modalités de transfert des services en cas de changement de prestataire.
- Responsabilités du prestataire : obligation de moyens ou de résultat.
- Modalités de facturation : forfait, abonnement mensuel, facturation à l’intervention.
- Conditions de résiliation : préavis, motifs valables, pénalités éventuelles.
Un contrat clair et détaillé protège l’entreprise et assure une relation transparente avec le prestataire.
5. Comparer les offres et anticiper l’évolution des besoins

Nous vous recommandons de comparer plusieurs prestataires avant de prendre une décision. Cette comparaison doit inclure :
- Le rapport qualité/prix : le coût ne doit pas être le seul critère, la qualité du service est primordiale.
- La flexibilité de l’offre : capacité à évoluer avec la croissance de l’entreprise.
- Les options complémentaires : cybersécurité, infogérance, hébergement cloud, audits réguliers.
Comment résilier un contrat de maintenance informatique ?
La résiliation d’un contrat de maintenance informatique dépend d’abord de sa durée. Un contrat à durée déterminée ne peut en principe être résilié qu’à son échéance, sauf manquement grave du prestataire ou clause spécifique prévue au contrat. De son côté, un contrat à durée indéterminée peut être rompu à tout moment en respectant le préavis convenu (souvent 1 à 3 mois).
Dans tous les cas, la procédure est généralement la même : prévenir le prestataire par écrit (courrier recommandé), respecter le délai de préavis et suivre les modalités de fin de contrat, notamment la clause de réversibilité permettant de récupérer les accès, les données et la documentation technique. Une résiliation bien anticipée évite toute rupture de service et garantit une transition fluide vers un nouveau prestataire.
Contrat de maintenance informatique, conclusion
Aujourd’hui, aucune entreprise ne peut se permettre de laisser son informatique en roue libre. Sans contrat de maintenance informatique structuré, chaque panne, chaque faille de sécurité, chaque sauvegarde défaillante devient une bombe à retardement pour votre activité. À l’inverse, un contrat clair, adapté à vos enjeux, vous permet de passer d’une gestion « pompiers » à une approche proactive. Votre parc est suivi, vos systèmes sont sécurisés, vos équipes peuvent travailler sans interruption et votre direction garde la main sur les coûts.
Vous envisagez de structurer ou de renégocier votre contrat de maintenance ? Axido, spécialiste de l’infogérance et de la maintenance informatique pour PME, vous accompagne de bout en bout. Audit de votre infrastructure, définition des SLA, choix des options (cybersécurité, sauvegardes, support utilisateur, serveurs…), rédaction d’un contrat clair et opérationnel… Notre objectif ? Un système d’information disponible, sécurisé et aligné sur vos priorités business.
Besoin d’un devis de maintenance informatique personnalisé ? Contactez un expert Axido !
FAQ
Un contrat de maintenance est-il obligatoire légalement ?
Un contrat de maintenance est-il obligatoire légalement ?
Non, il n’existe pas d’obligation légale imposant la signature d’un contrat de maintenance informatique. En revanche, il est fortement recommandé pour toute entreprise dépendante de son système d’information. Il permet de répondre à certains impératifs de sécurité, de protection des données (notamment RGPD) et de continuité d’activité.
Quelle est la durée moyenne d’un contrat professionnel ?
Quelle est la durée moyenne d’un contrat professionnel ?
La durée la plus courante est d’un an renouvelable, parfois trois ans pour les entreprises ayant des infrastructures plus critiques. Les contrats à durée indéterminée existent également, avec un préavis de résiliation généralement compris entre un et trois mois.
Comment rédiger un contrat de maintenance informatique ?
Comment rédiger un contrat de maintenance informatique ?
La rédaction doit suivre une structure précise :
- Identification des parties
- Périmètre d’intervention
- Types de maintenance inclus
- Niveaux de service (SLA)
- Obligations du prestataire et du client
- Modalités de paiement
- Clauses de confidentialité et RGPD
- Conditions de résiliation et clause de réversibilité
L’idéal est de s’appuyer sur un modèle structuré et de le finaliser avec l’aide d’un prestataire spécialisé pour éviter les zones d’ombre.







