Bien que de nombreuses organisations aient d’abord adopté une infrastructure cloud hybride pour surmonter les lacunes de leurs propres centres de données, il existe de nombreux domaines où les clouds hybrides démontrent leur importance, comme le montre une récente enquête d’Everest Group indiquant que 72 % des organisations décrivent leur stratégie de cloud comme hybride.
Un rapport de 2019 de Flexera a révélé que les entreprises ayant une stratégie hybride (combinant des clouds publics et privés) sont passées de 51 % en 2018 à 58 % en 2019.
Le déploiement de cloud hybride combine les avantages des hyperscalers en matière d’innovation, de vitesse, de consommation et d’échelle avec les avantages privés de la conformité réglementaire, des performances, de la gravité des données et de la récupération des investissements existants. Il permet également un placement de charge de travail de plus en plus dynamique et optimisé au fil du temps. Découvrez tout sur les infrastructures clouds hybrides.
Savant mélange de plusieurs infrastructures informatiques de stockage de données, une infrastructure cloud hybride est une infrastructure combinant au moins deux clouds de type différents.
On parle d’infrastructure cloud hybride quand un ou plusieurs types d’environnements cloud sont combinés. Un cloud hybride est donc la combinaison de solutions cloud privé et de cloud public. Cela inclut également les infrastructures héritées sur site.
La combinaison de ces clouds doit fonctionner ensemble et être fortement interconnectée.
Voici quelques caractéristiques d’une infrastructure cloud hybride :
L’infrastructure cloud hybride comprend généralement une infrastructure publique en tant que plate-forme de service (IaaS) telle qu’Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Google Cloud Platform ; un cloud privé ou un centre de données et l’accès à un réseau sécurisé. De nombreux modèles hybrides tirent parti des réseaux locaux (LAN) ainsi que des réseaux étendus (WAN).
Les entreprises qui adoptent une stratégie de cloud hybride commencent généralement par une solution IaaS et étendent les fonctionnalités au cloud privé. Pour déployer efficacement une stratégie hybride, les clouds publics et privés doivent être compatibles entre eux pour pouvoir communiquer. Dans de nombreux cas, le cloud privé est construit pour être compatible avec la solution publique.
Comme évoqué, l’architecture d’une infrastructure cloud hybride repose sur des ressources de cloud privé et de cloud public. Les environnements cloud sont associés à des outils de gestion commun leur permettant de fonctionner de manière synchronisée.
Les charges de travail et les données peuvent ainsi facilement se déplacer entre les différents environnements cloud pour répondre au pic de demande.
L’architecture de cloud hybride se compose souvent de plates-formes d’infrastructure en tant que service (IaaS) basées sur le cloud d’hyperscalers tels qu’Amazon Web Services, Google Cloud, Microsoft Azure ou VMware Cloud.
Les fournisseurs de cloud se connectent à l’infrastructure sur site via une connexion de réseau étendu (WAN) à large bande pour faciliter le transfert de données et la migration des charges de travail vers et depuis le fournisseur de cloud si nécessaire
Afin d’illustrer le recours à une infrastructure cloud hybride, voici quelques scénarios :
Comme évoqué, les infrastructures cloud hybride fonctionnent en ayant recours à des clouds publics et privés en les gérant comme une seule entité.
Les charges de travail et les données peuvent ainsi se déplacer de manière totalement transparente entre les différents environnements cloud.
L’infrastructure cloud hybride repose sur la virtualisation des données, des charges de travail des fonctions réseaux mais aussi sur la connectivité à un ou plusieurs fournisseurs de cloud.
Selon une étude publiée par l’éditeur de logiciels américain Nutanix en 2018, 91 % des responsables d’IT considèrent que la meilleure architecture cloud est celle du cloud hybride.
Si l’infrastructure cloud hybride est autant apprécié des responsables informatiques dans le cadre de leurs modern infrastructure, c’est parce qu’il présente de nombreux avantages :
Les données sensibles ainsi que les données couramment utilisées restant présente sur site, elles sont facilement accessibles sans subir de temps de latence.
Lorsqu’une entreprise est soumise à un pic de demande comme les sites de ventes lors du black friday, elle a besoin de beaucoup plus de puissance de calcul pour toutes les traiter.
Avec une infrastructure cloud hybride, les entreprises peuvent facilement encaisser des pics de demande en déléguant cette charge de travail à un cloud public tel que le cloud Azure pour effectuer ces tâches sur des serveurs externes plus puissant.
Ainsi, elles n’utiliseront cette puissance de calcul qu’au besoin, réalisant ainsi des économies.
Le cloud computing hybride donne aux entreprises un contrôle crucial sur leurs données et une sécurité améliorée en réduisant l’exposition potentielle des données.
Les entreprises peuvent choisir où héberger leurs données et leurs charges de travail en fonction des exigences de conformité, de politique ou de sécurité. L’environnement hybride permet également aux équipes de sécurité de standardiser le stockage cloud redondant, ce qui est un aspect important de la reprise après sinistre et de la redondance des données.
La gestion centralisée d’un cloud hybride facilite également la mise en œuvre de mesures de sécurité techniques solides telles que le chiffrement, l’automatisation, le contrôle d’accès, l’orchestration et la sécurité des terminaux afin que vous puissiez gérer efficacement les risques.
Une infrastructure cloud hybride donne aux entreprises un meilleur contrôle sur leurs données. À mesure que les besoins de l’entreprise évoluent et que la demande de services informatiques fluctue, les entreprises peuvent adapter leurs charges de travail en conséquence. De plus, le cloud permet une automatisation accrue afin que vous puissiez ajuster vos paramètres cloud pour répondre automatiquement aux changements de la demande, optimisant ainsi les performances et l’efficacité.
Les architectures hybrides offrent plusieurs possibilités d’économies. Les coûts d’archivage, de reprise après sinistre et d’autres coûts de stockage de données sont comparativement inférieurs à ceux de l’infrastructure sur site. De plus, étant donné que les ressources du cloud public peuvent être activées ou désactivées virtuellement à la demande, il n’est pas nécessaire de provisionner ou de payer les ressources du cloud jusqu’à ce qu’elles soient nécessaires, et seulement lorsqu’elles sont réellement utilisées.
Bien qu’un modèle de cloud hybride présente de nombreux avantages, il peut ne pas convenir à toutes les organisations. Il existe plusieurs inconvénients qui peuvent l’emporter sur les avantages en fonction des priorités, du budget et de l’expertise de votre entreprise.
L’exploitation d’un cloud hybride signifie que vous devrez suivre plusieurs fournisseurs et plates-formes et les gérer entre deux environnements informatiques. C’est bien sûr faisable. Vous aurez simplement besoin d’avoir des flux de travail et des processus clairs et une solide équipe de gestionnaires et d’administrateurs pour coordonner les fournisseurs et les services et vous assurer que rien ne passe entre les mailles du filet.
Un environnement de cloud hybride peut être difficile à mettre en œuvre et à maintenir. La conception et la mise en œuvre nécessitent souvent les compétences d’un architecte cloud expérimenté pour s’assurer que la mise en œuvre du cloud public utilisée est compatible avec l’infrastructure privée. Cela nécessite également une infrastructure sur site étendue, y compris des serveurs, du stockage et des composants réseau qui doivent être gérés par des équipes informatiques dédiées et formées.
Mélange de différents services informatiques reliés entre eux par des APIs et des VPNs, les clouds hybrides présentent un niveau de complexité tel qu’un attaquant malveillant peut y déceler plusieurs portes d’entrées.
Cependant, ce risque peut être facilement évité en adoptant les techniques de la modern workplace.
Pour les applications et services internes de l’organisation ne supportant pas des temps de latence, l’utilisation d’une infrastructure cloud hybride peut s’avérer compliqué.
Cela est dû au fait que bon nombre de données sont situées hors site, ce qui augmente le temps nécessaire pour y accéder. Ce temps varie considérablement en fonction de la bande passante et du réseau internet.
L’infrastructure cloud hybride quant à elle combine les deux : une partie des données située sur les serveurs du client tandis que le reste est stocké dans des data centers de fournisseurs de cloud public.
Le modèle de cloud public s’appuie sur un fournisseur tiers pour les ressources informatiques à la demande telles que les machines virtuelles, les applications et le stockage, ainsi que des services tels que l’analyse de données, sur Internet ou un réseau dédié. Les fournisseurs de cloud public hébergent des charges de travail et fournissent des services cloud à plusieurs organisations.
Un cloud privé est une plateforme cloud avec une architecture sur site, soit dans le centre de données local d’une entreprise, soit dans une infrastructure physique distincte fournie par un tiers. Le cloud privé peut également s’appuyer sur un logiciel de virtualisation. Quelle que soit l’approche spécifique du cloud privé, les organisations ne partagent pas les ressources avec d’autres utilisateurs.
Le cloud privé est un environnement cloud dédié à une entreprise. Cela signifie qu’il a été configuré uniquement selon vos besoins. Le cloud privé peut être géré par votre DSI ou un prestataire informatique. Dans tous les cas, il est hébergé dans un data center ou hors-site.
Le cloud privé présente 3 avantages principaux :
En revanche, le coût initial du cloud privé est plus élevé avec l’achat des équipements nécessaires. La flexibilité est moins importante pour faire face aux pics de demandes. De plus, la responsabilité de vos data centers est soit pour votre département informatique soit à infogérer par un prestataire informatique.
Le cloud public est assuré par des fournisseurs de cloud tels AWS ou encore Microsoft Azure. Ainsi, vous louez une partie de leur infrastructure. Il s’agit de ce que l’on appelle une IaaS (Infrastructure As A Service).
Les 3 principaux avantages du cloud public sont :
En revanche, vous perdez la main sur le contrôle et la sécurité des données. Dans le modèle de cloud public, les OPEX sont aussi plus élevés.
Un cloud hybride est qualifié d’externe dès lors qu’il intègre au moins un cloud public ou un cloud privé hébergé par un fournisseur.
S’il n’intègre aucune de ces deux technologies, alors c’est un cloud hybride interne.
Le Cloud Computing interne fait référence aux applications, plates-formes et infrastructures informatiques fournies sous la forme d’un ensemble de services aux utilisateurs au sein d’une entreprise privée.
Un cloud externe est différent de ce qu’est un cloud interne. Il s’agit d’une solution de cloud computing qui se situe sur les frontières externes d’une organisation. Ainsi, cela peut être n’importe quoi selon la situation : public, privé ou communautaire. C’est en quelque sorte similaire au cloud public, il ne diffère que par sa mise en œuvre.
Le stockage en nuage interne est efficace pour suivre le flux de travail et la sécurité, mais l’échelle à laquelle les fournisseurs de cloud public atteignent économiquement est inégalée.
Un cloud hybride est un savant mélange de cloud privé et de cloud public. Le but est de disposer d’une infrastructure fonctionnant de manière synchronisée.
Le multi-cloud est un environnement regroupant plusieurs clouds public, peu importe qu’ils soient hybrides ou non. Par ailleurs, dans le cas d’un multi cloud et afin d’assurer des opérations cohérentes, il est souvent nécessaire d’avoir des outils de gestion supplémentaires.
On comprend aisément qu’une infrastructure cloud hybride peut être multi-cloud ou non.
Les DSI peuvent par ailleurs faire le choix d’utiliser une infrastructure cloud hybride comme un sous-ensemble dans le cas d’une stratégie multi-cloud.
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